
Un tiers des Québécois reçoivent un soutien financier de leur entourage

Dans le contexte immobilier actuel, accéder à la propriété représente un défi de taille pour de nombreux Québécois. Selon un récent sondage Royal LePage, 29 % des premiers acheteurs au Québec doivent compter sur l'aide financière de leur famille ou de leurs amis pour concrétiser leur projet d'achat.
Bien que cette proportion soit inférieure à la moyenne canadienne de 41 %, elle révèle une réalité incontournable : le marché immobilier québécois exige désormais des ressources qui dépassent souvent les capacités d'épargne individuelles.
Des formes d'aide variées
Au Canada, le soutien familial prend plusieurs formes :
- 29 % reçoivent une somme forfaitaire sans remboursement
- 27 % obtiennent un prêt à rembourser
- 28 % demandent à un proche de cosigner leur prêt hypothécaire
- 26 % bénéficient d'une aide pour leurs versements mensuels
Portrait des premiers acheteurs québécois
Un profil type qui se dessine
Chez Langevin Immobilier, nous constatons quotidiennement que les premiers acheteurs sont principalement des couples dans la mi-trentaine, comme le confirme notre courtière principale, Geneviève Langevin. Ces acheteurs sont prêts à faire des compromis importants pour accéder à la propriété.
Des stratégies d'achat adaptées
Pour atteindre leur objectif, les premiers acheteurs québécois adoptent différentes approches :
- 54 % visent des quartiers plus abordables
- 38 % se concentrent sur des maisons plus petites que prévu
- 38 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires
Un budget réaliste
Pour la majorité (61 %) des acheteurs, le budget se situe entre 300 000 $ et 500 000 $, avec une mise de fonds d'au moins 20 % pour 56 % des répondants.
Les défis du marché actuel
La rareté de l'inventaire
"Nous observons une frustration croissante concernant le manque d'inventaire sur le marché, ce qui mène à des situations de surenchères", explique Geneviève Langevin, courtière immobilière chez Langevin Immobilier pour Royal LePage Altitude.
Cette pénurie d'offres force les acheteurs à être plus compétitifs et à agir rapidement lorsqu'une propriété correspondant à leurs critères devient disponible.
Les préférences évoluent
Les Québécois recherchent avant tout :
- 39 % souhaitent une maison unifamiliale détachée
- 27 % optent pour un appartement ou un condominium
- 21 % privilégient les propriétés récemment rénovées ou prêtes à emménager
- 15 % recherchent un espace extérieur
- 15 % priorisent l'accès aux commodités quotidiennes
Un transfert de richesse intergénérationnel
Une tendance à la hausse
"Nous voyons de plus en plus de familles qui aident leurs enfants de leur vivant, en leur remettant une partie de leur héritage pour faciliter l'accès à la propriété", souligne Geneviève Langevin.
Ce transfert de richesse anticipé traduit une volonté des parents d'offrir à leurs enfants les mêmes opportunités de stabilité financière dont ils ont bénéficié en devenant propriétaires.
Pour ceux qui n'ont pas d'aide familiale
Les acheteurs sans soutien financier doivent adopter des stratégies plus créatives, parfois en retardant certains projets de vie ou en prolongeant leur séjour chez leurs parents pour maximiser leur épargne.
L'accompagnement de Langevin Immobilier
Face à ces défis, l'accompagnement d'un courtier immobilier expérimenté devient crucial. Chez Langevin Immobilier, nous comprenons les réalités du marché montréalais et nous aidons nos clients à :
- Identifier les quartiers offrant le meilleur rapport qualité-prix
- Naviguer dans un marché compétitif avec des stratégies d'offres efficaces
- Comprendre toutes les options de financement disponibles
- Trouver des propriétés correspondant à leurs besoins réels et à leur budget
Lien vers l'article Noovo.info