Comment se base-t-on pour augmenter les taux hypothécaires ?
Découvrez comment augmenter les taux hypothécaires de manière efficace. Ce guide pratique vous donne des conseils pour réussir.
Les prêts hypothécaires font partie des crédits octroyés aux particuliers. Ils sont spécifiquement destinés à toutes les personnes ayant déjà un bien immobilier. En effet, les banques prêteuses auront un droit sur le bien et vous octroieront un crédit en contrepartie. Bien qu’une telle pratique soit très avantageuse et permette d’avoir une grande capacité d’endettement sur une longue période, elle est souvent soumise à la hausse des taux d’intérêt du marché. Quels sont alors les facteurs responsables de l’augmentation des intérêts hypothécaires ? Les précisions seront découvertes dans les lignes à suivre.
La forte croissance économique
En principe, la croissance considérable de l’économie mondiale participe à l’augmentation des taux hypothécaires. Ce phénomène est particulièrement observé, car les entreprises sont davantage à la recherche des fonds auprès des investisseurs lorsque l’économie est solide. De cette manière, elles pourront garantir le développement de leurs activités.
Face à une telle situation de croissance économique, les prêteurs hypothécaires ont tendance à proposer des taux d’intérêt élevés aux investisseurs. Cela est fait dans le but de les inciter à leur accorder des prêts plutôt que de choisir les entreprises. Le phénomène est tout à fait différent lorsque la croissance économique tourne au ralenti. Cependant, sachez que les montants déboursés varient également en fonction de votre notoriété et des caractéristiques de votre prêt :
- La durée du prêt
- Le type de prêt
- Le taux fixe ou variable
- etc.
Par ailleurs, sachez que les antécédents de crédit et certaines caractéristiques du prêt hypothécaire ont tendance à déterminer le niveau de risque que peut prendre le prêteur. Lorsque la situation n’est pas favorable, les banques peuvent décider de vous imposer un taux hypothécaire élevé et évolutif.
Les risques de non-remboursement et de crédit
Par rapport aux prêts hypothécaires, les risques sont très importants pour n’importe quel prêteur en raison du remboursement des emprunts avant l’échéance. Pour atténuer cette inquiétude, l’une des meilleures solutions est d’opter pour une bonne cote de crédit. Une telle pratique permet d’indiquer aux prêteurs hypothécaires que vous êtes réglo en matière de dettes. Ils peuvent donc vous proposer des taux d’intérêt plus faibles, contrairement à un emprunteur dont la cote de crédit est mauvaise.
De plus, il arrive parfois que le montant total des emprunts dépasse les 80 % de la valeur du bien immobilier. Face à une telle situation, les prêteurs peuvent exiger une assurance prêt hypothécaire. Étant donné que l’assurance apporte une garantie contre le risque de défaut de remboursement, vous bénéficierez d’un meilleur taux d’intérêt. Cependant, les emprunteurs qui privilégient des prêts non assurés sont obligés de verser une mise de fonds plus élevée afin de réduire le risque de défaut de paiement.
Le risque de remboursement anticipé
Aujourd’hui, il arrive parfois que les prêteurs hypothécaires fassent face à une situation particulière. Plus précisément, certains emprunteurs payent leurs dettes avant l’échéance de la durée de remboursement. Cette situation est connue sous le nom de « remboursement anticipé ».
Face à un remboursement anticipé, les prêteurs hypothécaires ne pourront plus tirer profit de leurs emprunts. Cette situation devient plus alarmante lorsque les taux d’intérêt ont baissé considérablement depuis le début du prêt hypothécaire. Voilà l’une des raisons pour lesquelles les emprunteurs font face à des taux d’intérêt élevés lorsque le contrat d’emprunt autorise le remboursement anticipé complet. Dans un contrat de prêt fermé, le montant à rembourser par anticipation est très limité. Le principe à ce niveau est très simple. Plus les taux sont élevés, plus le coût du crédit hypothécaire accroît.
Les craintes d’inflation augmentent les taux hypothécaires
Depuis la crise du COVID-19, les prêteurs hypothécaires craignent beaucoup l’inflation, ce qui facilite considérablement l’augmentation des taux obligataires des emprunts. Bien que cela soit naturel, nombreuses sont les banques qui profitent de cette situation.
En effet, l’augmentation de l’inflation conduit les investisseurs à être plus exigeants sur le rendement de leurs obligations. Ce phénomène est très avantageux pour eux, car la baisse du taux d’intérêt n’est pas envisageable. Pour calculer le rendement réel obligataire des prêteurs hypothécaires, il faut soustraire l’inflation du taux nominal. Une telle opération vous permettra d’obtenir le taux réel.
Aujourd’hui, les opérateurs du marché obligataire ont tendance à craindre la perte de leur agent. Plusieurs d’entre eux n’hésitent pas à vendre les obligations, ce qui provoque la baisse de leur valeur et de leur rendement. Étant donné que les taux hypothécaires se reposent sur le marché obligataire, une hausse globale des taux fait grimper le prix d’une hypothèque.